L’échographie trans-thoracique ou ETT permet l’étude du muscle cardiaque et des valves cardiaques.
Elle visualise les échos renvoyés par un faisceau d’ultrasons. C’est le principe du radar mais il sert à obtenir des images des organes.
On l’associe souvent au Doppler, qui permet d’évaluer la vitesse du courant sanguin.
Cet examen est souvent demandé lorsque le patient présente certains symptômes ou signes cliniques et que le praticien veut connaître si une atteinte cardiaque peut en être la cause.
Il contribue à l’évaluation de la sévérité d’une anomalie cardiaque.
Il n’existe aucune préparation avant la réalisation de cet examen.
Il n’est pas nécessaire d’être à jeun et donc de stopper son traitement.
Vous pouvez quitter le service juste après la réalisation de l’examen.
Cet examen est indolore. Il dure environ 30 minutes en moyenne.
Vous êtes installé sur le dos.
On vous demande de vous mettre torse nu.
On vous colle alors 3 pastilles autocollantes qui permettent d’enregistrer le rythme cardiaque pendant la durée de l’examen.
Le médecin pose le capteur (transducteur) sur le thorax, provoquant parfois une sensation de froid (un gel à l’eau est déposé sur le capteur).
Pendant l’examen, il peut vous être demandé de changer de position, sur le dos, sur le côté, ou de mettre votre tête en extension.
Il peut également vous être demandé de modifier le rythme habituel de votre respiration, en la retenant dans certains cas ou au contraire en inspirant profondément, ou encore plus rarement en expirant profondément.
Il peut aussi vous être demandé de fléchir les jambes.
Toutes ces manœuvres visent à améliorer la qualité de l’image échographique enregistrée pendant l’examen.
L’examen est analysé par le cardiologue qui a réalisé l’acquisition des images.
Un compte rendu est alors établi, auquel sont joints les principaux clichés qui ont été réalisés pendant l’examen.
Cependant, dans certains cas, l’examen est peu contributif si le patient est peu échogène (10 à 15% des patients), c’est à dire que le patient renvoie mal les ultrasons et on ne peut donc pas bien voir le coeur.
Il s’agit principalement des sujets obèses ou souffrant d’une déformation thoracique importante.
Les renseignements obtenus vont permettre d’aider au diagnostic de la maladie (ou au contraire d’éliminer une maladie), à évaluer sa sévérité, à guider la meilleure thérapeutique (médicaments, intervention chirurgicale…), à évaluer l’évolution spontanée ou sous traitement.
Il est important de retenir que cet examen ne génère aucune irradiation (ce ne sont pas des rayons X) et n’est à l’origine d’aucun effet indésirable.